Totale immersion !
C’est ce que répondra Christine quand la question de savoir ce qu’elle a ressenti lors de sa traversée transfrontalière lui sera posée.
Il est 14h, les vestiges des anciennes mines parsemées de ruines et de ferrailles rouillées du Bocard d’Eylie baignent depuis le matin dans la lumière automnale. Armée de son bâton de trail et de son sac à dos rempli au minimum, elle entame sa course de 3 jours escortée d’une bande de copains habitués à explorer ce massif au décor si particulier.
La montée est parsemée de ruines et de férailles tordues, qui témoignent de l’héritage minier de la vallée, qui semble avoir imprégné la pierre. De l’univers de Zola au décor de Western, le Bentaillou ne laisse jamais indifférent.
L’ascension à l’étang d’Araing par les mines de Bentaillou ne laisse place à aucun compromis possible. Et c’est lorsque la pente se fait moins raide que la hétraie s’ouvre enfin sur la Station Rouge, point de relais de la descente des bennes emplies de minerais à l’époque. Plus loin sur la droite, apparaitront d’anciens bâtiments, des rails, l’entrée d’une mine…
5 jours, 5 nuits suffiront à Christine et son groupe pour se plonger totalement dans cet environnement marqué par d’imposants vestiges miniers de part et d’autres de la crête frontalière.
Un trekking demande un entraînement particulier et des aptitudes d’improvisation même si la randonnée est soigneusement préparée en amont. Ce sera le mot de la fin de ces randonneurs avertis !