Suivez l’une des voies d’évasion les plus difficiles de la guerre 39-45 à travers les Pyrénées centrales vers le nord de l’Espagne. Une randonnée sportive, sur 4 jours, entre Saint-Girons et Esterri d’Aneu.
Il fut l’itinéraire le plus utilisé par les passeurs, car la complexité et l’immensité du terrain, le rendait difficile à surveiller par l’occupant. Un parcours de mémoire reconnu par l’Etat, éprouvant physiquement et émotionnellement, lorsqu’on imagine le périple difficile enduré par des familles et personnes de tous les âges et tous niveaux, fuyant pour leur survie.
- Jour 1 : de Saint-Girons (391 m) au hameau d’Aunac (766 m). Distance : 23 km. Temps : 8 h environ.
- Jour 2 : d’Aunac (766 m) à la cabane de Subéra (1 499 m). Distance 16 km. Temps : 6 h environ.
- Jour 3 : de la cabane de Subéra (1 499 m) au refuge des Estagnous (2 245 m). Distance : 13 km. Temps : 8 h environ.
- Jour 4 : du refuge des Estagnous (2 245 m) à Alos de Izil (1 200 m). Distance : 20 km. Temps : 7 h environ.
Une randonnée annuelle
L’association Le Chemin de la Liberté organise sa randonnée commémorative, chaque année au mois de juillet. Partez dans cette aventure collective, pour marcher sur les traces de ceux qui refusaient l’oppression nazie durant le dernier conflit mondial.
« Soyons réalistes, mis à part quelques rats des montagnes grisonnants comme moi, la seconde guerre mondiale ne veut pas dire grand-chose à nos jeunes et joyeux randonneurs de la nouvelle génération. Ils se rappellent peut-être, à grand peine, quelques pages de leur livre d’Histoire (…). En tout cas quelque chose de l’époque de Grand-Papa, une succession d’actions héroïques ensevelies dans un passé sauvage, des cérémonies annuelles pour se souvenir, des défilés à dates fixes comme le 8 mai (…) et le 11 novembre.
Mais faire soi-même « le Chemin de la Liberté » à pied de bout en bout, c’est donner vie à ces quelques pages du livre d’Histoire. C’est aussi faire l’expérience, d’une manière très personnelle, de quelques-uns au moins des dangers et des difficultés que durent affronter les hommes et les femmes qui utilisèrent cette traversée par la haute montagne pour s’enfuir pendant la seconde guerre mondiale.
Scott Goodall, partie de l’introduction de « Le Chemin de la Liberté ».