1, 2, 3, balance derrière, balance devant, pointe et tourne
C’est sur une valse bondissante et sous la lumière blonde des gigantesques lampadaires publics que plusieurs dizaines de couples tourbillonnent déjà en cercles gracieux. Un peu plus loin sur les marches de l’église Saint-Valier, l’accordéon diatonique émet une musique sincère et cadencée en compagnie des violons et hautbois dans un respect du son et de l’équilibre…
Associées aux grands rassemblements festifs tels que le RITE, Autrefois Le Couserans, les transhumances, les danses populaires font partie du patrimoine immatériel.
Les Bethmalais, La Bethmalaise, les Biroussans, les Liadoures claquent régulièrement leurs sabots toute l’année sur les parvis d’église, dans les rues, restaurants, cafés, sur les marchés, foires, dans les fêtes locales, bals trad’, partout tout le temps en ville, villages, en montagne.
Les caroles, branles, courantes, passe-pieds, salamandres qui se réalisent en rondes, farandoles, chaînes, également en ligne, en cortège se pratiquent en couple, quadrette, à six, à huit avec des rebonds, des sauts, cabrioles, des pas longs, courts, en avant et en arrière… On les appelle Volte, Gavotte, Polka, Mazurka, Rondeau, An dro, Rigodon, Avant-deux, Gigue, Hanterdro, Chapelloise, Valse, Scottisch, Bourrée, Tarentelle.
L’art et les traditions de musique et danses populaires du Couserans dans leurs formes les plus authentiques se transmettent ainsi directement d’une génération à l’autre oralement ou par imitation sur tous les lieux où il est coutumier de se réunir pour le plaisir de danser, d’écouter, voir, regarder, partager un moment tout de suite tous ensemble.