Pouvez-vous vous présenter ?
Je suis Nathaly Rouch et je suis Guide conférencière à Saint-Lizier depuis 2010.
Vous l’avez déjà fait ailleurs ?
Oui à l’étranger, Slovénie, Italie, Belgique, Pays Bas et aussi un peu en France en Ariège et dans l’Aude.
Pourquoi ici ?
Ici, car tout est à faire et à valoriser et parce que l’on m’a donné l’opportunité de découvrir ce lieu, son histoire et de m’embaucher sans aucune expérience. Ma collègue Michèle et anciennes collègues m’ont transmis leurs grandes connaissances et leur envie de proposer un accueil de qualité aux visiteurs qui viennent dans un site patrimonial d’exception. Notre rôle dans un tel site est bien plus que de l’accueil. Nous sommes des médiatrices afin de donner l’envie aux visiteurs de passage de découvrir, redécouvrir et de partager leur expérience.
Qu’est-ce que vous aimez le plus, dans ce cadre de vie et de travail en Couserans ?
La quiétude du lieu, le patrimoine naturel et culturel exceptionnel et à l’état brut, son histoire millénaire riche.
Quel est votre bon plan ici, votre conseil spécial, un récit d’expérience forte récente ?
Le cloître roman de Saint-Lizier : marcher autour de celui-ci est une invitation à la méditation, ce lieu est avant tout beau. J’aime entendre la réaction des visiteurs sous le charme quand j’ouvre la porte après la traversée de la cathédrale romane Saint-Lizier. Ce puit de lumière et de verdure met en suspend la visite et nous prenons le temps d’apprécier les détails du lieu avec ses nombreux chapiteaux aux motifs floraux réalisés au 12ème siècle par des artisans. Notre rôle est de faire “parler” les vieilles pierres mais parfois elles parlent d’elles-mêmes. Je rappelle souvent aux visiteurs que le cloître était aussi un lieu de vie, de passage, parfois animé et toujours coloré, bien loin de la quiétude qui s’en dégage et que l’on apprécie aujourd’hui.
Un mot qui vous vient tout de suite, là, après cet échange ?
Poussez la porte de cet unique cloître roman de l’Ariège et un des rares d’Occitanie entièrement roman. Ouvert toute l’année.